Berit
Berit Hildre est née en 1964 en Norvège, sculptrice et peintre autodidacte, elle transforme une terre malléable en magie.
L’humain au sens spirituel est la signature de Hildre Berit. Corps d’enfants, femmes songeuses, éperdues d’éternité font partie de son répertoire.
Sans avoir jamais rien demandé aux institutions, elle façonne la matière pour nous offrir un voyage unique dans l’univers innocents et enchanteur de son travail. Tout droit sortie des contes, ses sculptures nous interrogent sur la vulnérabilité d’un corps enfantin, sur leur indéniable présence.
En acceptant de grandir, de vieillir, nous venons accepter aussi qu’il est possible de retrouver ces caractéristiques. « Il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours… » sont les mots de Marguerite Duras, qui prennent tout leur sens à l’heure d’évoquer le travail de Berit.
Berit dit de ses petites filles « Mes petites filles sont comme des fleurs ; de frêles pâquerettes au creux d’un vallo, merveilleusement fraîches et belles, vulnérables, à la merci de tant de choses qui peuvent en un instant anéantir ce petit miracle ; une pâquerette, une petite fille. Les petites filles croient aux anges, aux fées et aux trolls, aux princes et aux magiciens. Elles savent que toute chose est vivante. Les petites filles collectionnent toutes sortes de choses précieuses; des cailloux bizarres, des plumes d’ange, des noisettes tombées d’un arbre, des petites boîtes vides et des secrets au creux de la main. »